Gestion de problème

On est rarement seul·e concerné·e par un problème et on a souvent besoin des autres pour le résoudre. Une gestion collective est indiquée lorsque :

• des informations et ressources différentes doivent être mobilisées,

• le problème est nouveau, complexe et requiert une approche créative,

• l’adhésion et l’engagement des personnes concernées par le problème est nécessaire pour une mise en œuvre réussie des solutions,

• le temps à disposition est suffisant.

Un problème purement technique, en revanche peut être géré par un·e expert·e (qui consultera au besoin ponctuellement d’autres personnes).

La gestion d’un problème est plus difficile lorsque l’on y est personnellement impliqué·e et/ou qu’il comporte des enjeux importants. La capacité de recul et une démarche collective claire sont alors des éléments clés pour le succès. Il importe de reconnaître qui est affecté par le problème et qui y contribue éventuellement et d’identifier comment cela peut créer et maintenir le problème. Il est utile aussi de conscientiser la façon avec laquelle on a tendance à le définir.

Variations

Pour les problèmes simples (aisés à définir, on sait ce qui peut marcher) : il peut suffire de choisir (éventuellement d’adapter) des solutions connues.

Pour les problèmes extrêmement complexes (ambigus, comportant de nombreuses interactions et incertitudes) : il s’agit de découvrir ce qui peut marcher en élucidant la complexité, en mobilisant une approche créative et en acceptant les essais et erreurs qui seront probablement nécessaires.

Pour les problèmes vastes et à multiples facettes : il peut être intéressant des les décomposer en sous-problèmes à traiter soit séquentiellement, soit parallèlement (éventuellement par des groupes différents).

« Si j’avais une heure pour résoudre un problème, je prendrais 55 minutes

à réfléchir au problème et 5 minutes à penser aux solutions. »

Albert Einstein